Les histoires à vous raconter commencent dès le matin avec nous. Nous entrons en communication avec le personnel de l’hôtel au petit déjeuner, puis au moment de rendre la chambre, et voilà qu’on nous prend la première fois pour des secouristes (venus participer à un grand concours qui se tient à Iochkar-Ola), la seconde pour des aviateurs ! Tout fiers, nous partons faire le tour du centre-ville, en passant par le boulevard de la Victoire et l’hôtel que nous cherchions la veille. Nous sommes charmés par la beauté de la Galerie nationale, que nous approchons lors des dernières notes de la sonnerie des 9 heures de l’horloge animée, et de plusieurs bâtiments administratifs. Le long de la rivière nous tombons sur un tas d’équipements sportifs rutilants. Et pas de quantité de panneaux publicitaires pour vous gâcher la vue.
En route pour Kazan, par une voie de très bonne qualité. Les premiers 1000 km s’affichent au compteur. Nous passons par les villes de Voljsk (encore en Mariy El) et Zelenodolsk (terre tatare). La première, dans laquelle nous n’avons pas trouvé le centre, ne nous convainc pas, la seconde, dans son style soviétique, nous plaît davantage. Mais ce que nous retiendrons par dessus tout, c’est la route entre les deux. Nous sentons que nous nous approchons d’une mégapole à la largeur de la chaussée. Perdus par des travaux, nous devons demander notre chemin. Nous obtenons une réponse originale : « nous vous l’indiquerons si vous nous prenez en stop, et nous vous l’indiquerons comme personne ! ». Bien joué. Nous embarquons à bord la fille, la mère et la grand-mère, affables, jusqu’à la gare. Nous avons le droit à des explications et conseils utiles sur la ville. Tout bénèf.
Nous commençons la visite, sous 38°, par le kremlin qui est aussi imposant de l’extérieur qu’à l’intérieur. Nous jaugeons l’inclinaison de la tour Syouyoumbeki et entrons dans la mosqué Koul Charif, comme d’ailleurs trois touristes français au milieu des Russes.
Nous commençons la visite, sous 38°, par le kremlin qui est aussi imposant de l’extérieur qu’à l’intérieur. Nous jaugeons l’inclinaison de la tour Syouyoumbeki et entrons dans la mosqué Koul Charif, comme d’ailleurs trois touristes français au milieu des Russes. Nous flanons sur les rues du centre plutôt déserte et atteignons la rue piétonne Bauman, où je retrouve le café-restaurant où nous avions cassé la croûte cinq années auparavant. Malgré un soleil écrasant, nous gagnons le lac autour duquel brillent les minarets de plusiers petites mosquées. Nous décidons de rentrer à la voiture en métro, après avoir fait l’achat d’une compil de tubes russes chantés en tatar et après notre premier contrôle d’identité.
Nous suivons maintenant la route d’Orenbourg, en direction de Tchistopol. La route est au début tellement excellente que cela suscite immédiatement une discussion. J’avais lu qu’elle faisait partie d’un corridor de transport eurasiatique Paris-Shangaï. La raison était plus prosaïque : elle mène à l’aéroport et dès que la bifurcation fut passée, Cendrillon redevint pauvre servante. Un court épisode pluvieux ramène provisoirement la température à 31°. Soudain nous voyons un groupe de voitures arrêtées non-loin et juste au-dessus une nouvelle teinte de gris-bleu : et oui, c’est le réservoir de Kouïbichev. Nous nous approchons et sommes étonnés de découvrir un parfait rivage de sable, on se croirait dans le Sud. Nous nous changeons rapidement en maillot de bain et nous jetons dans l’eau qui est très chaude (les enfants crient qu’elle est bouillante). Nous ne pouvons repartir avant au moins une heure de cette superbe étape détente.
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