samedi 24 juillet 2010

Mouromtsevo-Moscou - 2ème étape

On dort bien à la campagne : pas de bruit ni dehors ni dedans. Personne ne nous a réveillé aujourd’hui avec un chant exotique du genre de la veille ; nous nous levons nous-mêmes à 8 heures. Après un petit-déjeuner bien solide, nous allons visiter avec l’oncle Jenya la maison en construction juste derrière l’actuelle. C’est lui qui monte tout seul cette grande bâtisse en bois. Après lui avoir souhaité bon courage dans ses travaux et avoir dit au revoir à la grand-mère, nous partons nous mettre définitivement les idées au clair par une baignade matinale dans un ruisseau.
Mouromtsevo est connu (notamment sur Internet) pour son domaine de Khrapovitskiy qui a beaucoup souffert d’incendies. Aliocha n’est jamais venu ici et c’est donc pour nous deux une grande surprise d’entrer sur ce territoire et d’y découvrir le style peu commun pour le pays de ce bâtiment. Nous en faisons rapidement le tour après avoir décliné l’offre de deux garçons du village de nous en raconter l’histoire. Nous voici en route pour Nijni-Novgorod. Mon voisin ne me gène pas du tout, il prolonge sa nuit :) Nous arrivons vers 14 heures.



Sur le chemin du kremlin, en passant par le quartier de la gare / Foire, le pont avec le tramway se découvrent de très belles vues sur la ville. Nous montons sur les hauteurs via la place Gorki et laissons la voiture auprès du kremlin. En même temps que nous s’avacent vers le monument à Tchkalov une noce de motards. Il n’y a aucun doute, de cet endroit, la vue sur la Volga est magnifique et saisissante. Nous nous faufilons entre les mariages qui vont eux-aussi au kremlin pour leur disputer le droit de faire de belles photos. Le dernier lieu de notre promenade en centre-ville est la rue piétonne Bolchaïa Pokrovskaïa : s’y trouvent de nombreux magasins, cafés et sculptures d’agrément. 
Dans l’ensemble, la ville dégage aujourd’hui une impression de calme, de mesure et aussi de suffisance : tout ce qu’il faut. Nous achetons un petit quelque chose à manger et revenons à la voiture pour terminer le tour de la ville par le quartier de l’usine automobile (comment aurait-il pu en être autrement !). Nous apercevons au passage le monument à Minine et Pojarskiy, ainsi que la gare fluviale.





L’étape suivante est Tcheboksary, la capitale de la république de Tchouvachie. Le volant change de main au moment d’un ravitaillement en eau. Le Koleos en qualité de passager est tout aussi formidable ! Nous faisons un détour par la ville de Lyskovo pour essayer de voir le monastère de Makarievo qui se situe sur la rive opposée de la Volga. Malheureusement, nous ne distinguons que les toits, mais au cas où, on connait maintenant la ville ! La route devient moins agréable : l’asphalte prend par endroits de drôles d’aspects (nous sommes sur la route fédérale M7), il n’y a plus qu’une voie par sens et, principale problème, Aliocha doit sans cesse doubler des files entières de camion, parmi lesquels nous trouvons des turques (et pan pour le ministre des Transports...). Quelques bons côtés quand même : les tubes du jour de la radio et les noms rigolos des villages tchouvaches. L’arrivée à Tcheboksary est un peu contrariée par des marquages au sol un peu fantaisistes, ce qui nous fait manquer la route principale. En compensation, nous entrons peu après 20 heures dans la ville par une route connue seulement des locaux.
De la visite on peut retenir : le bâtiment de l’Académie d’agriculture, le monument à la Mère-protectrice au bord de la retenue d’eau, la place Rouge locale, la rue piétonne du marchand Efremov. Partout dans cette ville plutôt bien entretenue et agréable, capitale de république tout de même, les gens se promènent en ce chaud soir d’été.

La route pour Iochkar-Ola passe par le barrage à côté de la ville-satellite Novotcheboksarsk et à travers de grandes forêts. Ca commence à sentir la fumée et la visibilité se réduit : voici que des sous-bois brûlent. Une petit pluie ramène de façon inattendue mais salvatrice la température à quelques 22 degrés. Nous nous mettons à la recherche d’un hôtel, d’abord du côté de la gare, d’où on nous envoie vers un quartier précis de la ville. Le premier hôtel se montre introuvable, mais nous tombons par hasard sur la pension Virginia (en anglais dans le texte) qui nous convient parfaitement. Nous passons la nuit à Iochkar-Ola, république de Mariy-El.

2 commentaires:

  1. Ravie de tous ces détails: tu es courageux.
    Les commentaires sur le ministre, c'est peut-être superflu, non?
    On vient de faire un clafoutis avec Christelle et on commencera avec du foie gras.
    Des bises mon coeur. Maman

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  2. C'est génial de pouvoir vous communiqer tout ce qui se passe sur cette route.
    Crois-moi, qu'il en prenne pour son grade, il le mérite, certains endroits sont très difficiles, rien qu'à la sortie de Moscou, combien de temps nous avons perdu.

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